Les espaces
Une situation géographique exceptionnelle
La situation géographique exceptionnelle de la commune lui confère un littoral surprenant et original, des paysages où mer et rivières s’entremêlent, offrant une ambiance calme et reposante. En effet, « Aber » est le terme breton pour désigner une ria, c’est-à-dire une vallée qui, à la suite d’un remaniement géologique, se trouve soumise au régime des marées. Ce phénomène, très particulier, crée des paysages de vallée aux ambiances maritimes. Territoire de contrastes, la commune de Landéda offre donc des paysages riches et variés, dont voici un aperçu .
Un archipel d’îles et d’îlots
Accessibles à pied ou en canoé, les nombreuses îles du Pays des Abers sont pleines de secrets. Stagadon occupée par l’Association des Amis du Jeudi Dimanche, Guennioc ou Roc’h Avel où des hommes ont édifié des cairns et sépultures … Une richesse naturelle et architecturale qui nourrit l’imaginaire des artistes et la fierté des habitants.
Les dunes de Sainte Marguerite
Trésor de l’écosystème local, les dunes de Sainte Marguerite offrent un paysage naturel exceptionnel : des kilomètres de sable blanc et un cordon dunaire planté d’oyats. Sur les plages, vous pourrez pratiquer sports nautiques, baignade, marche, farniente et pêche à pied, ou tout simplement observer avec attention la faune et la flore qu’elles abritent.
Le marais de Broënnou
Aussi appelé « Toul An Dour », le trou d’eau, le marais était régulièrement envahi par l’eau de mer jusqu’au XIXe siècle. Aujourd’hui il abrite une faune et une flore préservée. On peut y observer hérons cendrés, aigrettes garzettes, éperviers d’Europe et chevreuils…
Le bois de Troménec
Cet espace boisé est idéal pour faire une balade calme et sereine, à l’ombre des arbres.
Les plus sportifs, pourront s’essayer à un parcours de santé pendant que les autres découvriront la petite chapelle à l’orée du bois, qui renferme des vestiges insoupçonnés, dernier témoin d’une incroyable histoire médiévale.
Faune et flore
Faune et flore
Le spectacle captivant d'une nature préservée
La faune et la flore de la commune sont très riches du fait de la diversité des milieux naturels et de son interface terre / mer étendue. Cette biodiversité remarquable est protégée par Natura 2000 et se dévoile au visiteur sans qu’il soit nécessairement un observateur avisé.
Pour continuer de profiter de la beauté des paysages littoraux sans les mettre en péril, voici quelques gestes et réflexes écologiques simples à adopter :
Ne pas cueillir ni marcher sur la végétation. Les plantes, rares et souvent protégées, permettent de fixer la dune. Elles solidarisent les grains de sables et limitent l’érosion. Des chemins aménagés vous guident jusqu’aux plus belles plages.
Pas de feux sur la plage. Les ganivelles sont essentielles pour piéger le sable, les brûler c’est déstabiliser la dune.
On emporte ses déchets. Un déchet peut vivre entre quelques jours et.. plusieurs siècles.
Maintenir ses animaux de compagnie en laisse. Les dunes abritent de nombreuses espèces (oiseaux, insectes, amphibiens..) sensibles aux dérangements.
Garer les véhicules sur les places de parkings. Le hors-piste entraîne l’écrasement des plantes servant à stabiliser les dunes et accélère l’érosion du cordon dunaire. Des chemins sont aménagés pour supporter le passage des véhicules.
Respectez les forêt et les dunes est aussi essentiel pour préserver la biodiversité : si la surface littorale représente 0,05 % de l’Hexagone, elle concentre à elle toute seule 10 % de la flore française !
Quelques unes des espèces observables, dans le respect de leur environnement :
Chiendent des sables et oyat
Le chiendent des sables ne craint ni le sel, ni les vents forts : ses racines sont de longs rhizomes rampants et plongeants qui sont des pièges à sable. Premier obstacle pour arrêter le sable poussé par le vent sur la plage (il fait 25 à 50 cm de haut), il permet la formation de la dune embryonnaire en haut de plage, et prépare le terrain pour l’oyat qui arrive juste derrière lui..
L’oyat a lui aussi pour mission « d’accrocher les dunes » avec ses racines, mais il est plus sensible au vent et au sel. Ses feuilles (attention, elles sont coupantes !) sont enroulées sur elles-mêmes pour limiter l’évaporation et recueillir la moindre goutte de rosée.
Le chardon bleu
Aussi connu sous le nom de Panicaut de mer, le chardon bleu est une plante vivace bleuâtre, dont la racine peut s’enfoncer profondément dans le sable de la dune pour lutter contre le vent. Symbole de la beauté et de la fragilité de nos rivages, le chardon bleu, emblème du Conservatoire du Littoral, est le seul type de chardon à être légalement protégé.
L’hortensia
Devenue une des plantes emblématiques de la Bretagne, omniprésente dans les jardins des particuliers et les bourgs de nos communes, l’hydrangea a été privilégié pour valoriser notre patrimoine architectural et paysager du pays des Abers-Côte des Légendes dans le projet « Terre d’Hortensias ».
L’aigrette garzette
Elle s’observe dans une large variété de zones humides et dans les vasières où elle se nourrit. Ces plumes ou crosses, largement convoitées au début du 19ème siècle, ont failli causer la disparition de l’espèce.
Le petit Gravelot
Reconnaissable à son collier et à son bandeau noir, le petit gravelot se nourrit de larves et d’insectes déposés dans les laisses de mer sur la partie basse de l’estran. Ce petit oiseau, présent en nombre sur la commune, court à une vitesse stupéfiante pour éviter les petites vagues.
Herbiers de Zostères
Constitué par une plante à fleur (phanérogame marine) qui se développe sur des fonds constitués de sédiments meubles (graviers, sables et vase) de la zone infralittorale, les zostères forment des herbiers comparables aux prairies terrestres. Ces herbiers jouent un rôle d’habitat très original pour de nombreuses algues et invertébrés et ont une place essentielle en tant que zones de reproduction et de nourrissage pour de nombreuses espèces marines.
Et bien plus encore à découvrir ici :
Conservatoire botanique national de Brest / Inventaire national du patrimoine naturel